Les claviers et autres synthés vintages mènent la danse sur une note tantôt électro-funk tantôt planante alors que la guitare (électrique il va de soi) transperce les pièces d’éclairs rock, lorsque la machine s’emballe pour de bon, dans la foulée de la très solide section rythmique, la musique du groupe déboîte sacrement
Sous une apparente décontraction se cachent des arrangements classieux, des soli expressifs, des mélodies imaginatives et toujours en évolution. Le trait n’est pas forcé, douceur et fluidité se ressentent et s’apprécient.[…] Avec ténacité et talent le groupe joue en souplesse et nous propose de multiples subtilités. L’ensemble est agréable, le détail jouissif.
Catherine Codridex, Mars 2019, critique de l’album
L’animal en question fait bien partie de la famille du jazz rock progressif au sein de laquelle il s’émancipe. Mais il n’est pas né en captivité et sait franchir les barrières pour explorer d’autres terrains musicaux. Sa composition en dessine clairement les contours, et ses improvisations le rendent imprévisible, direct et spontané.
Raphaël Benoît, 4 février 2019
My Head is a jukebox
le groupe établit ainsi une passerelle entre le jazz (le swing précis et élégant de la section rythmique constitue la base de tout cf. « Senzala ») et la musique progressive sans en occulter la puissance rock (« Fleur de singe part 2 », « Sauvage ») incarnée par le biais d’une guitare déchaînée, ni les accents pop planants voire spatiaux (« Lune Rousse », « Abysses »), enfilant le costume d’héritiers des Magma et autres Cortex d’antan. Bien plus qu’un album, un véritable voyage instrumental ; le vol fut superbe, merci.
Régis Gaudin, 20 janvier 2019, critique de l’album
Musicalement, 4db se situe au carrefour d’un jazz technique et complexe ( » Abysses « ) et d’un rock progressif planant et contemplatif. Bref, » Animal » est un bon bol d’air frais, ce qui fait du bien dans ce monde de brutes
Animal, le nouvel album du 4dB, propose 11 compositions où chaque instant est un appel à la liberté créative et l’antiformatage. Après Rokh, c’est une nouvelle occasion de découvrir le jazz progressif du 4dB.
20 décembre 2018
drpd.net
J’ai vraiment apprécié Animal de 4dB. Cet album offre un excellent mélange stylistique, et contient de nombreux extraits solo vraiment exaltants, mettant en valeur les arrangements de ses compositions. J’ai hâte d’en entendre plus de ce groupe talentueux. En attendant, je continuerai à écouter régulièrement Animal.
Owen Davis, Dutch Progressive Rock Page, 02 décembre 2018
Les 4 membres du groupe 4dB étaient sur le plateau de Canal 32 pour présenter leur nouvel album.
19 octobre 2018
zicazic.com
Cet « Animal » ne demande qu’à être apprivoisé pour mieux contribuer au bonheur des amateurs exigeants et plutôt ouverts. On y retourne forcément quand on y a gouté !
La nouvelle scène jazz rock progressif parisienne s’est enrichie en 2016 d’un nouveau groupe, 4DB – autour du guitariste Damien Boureau (le ‘DB’). Ambiances atmosphériques toutes en finesse, climats où le jazz-fusion seventies de Soft Machine vient côtoyer le jazz-funk revisité par Snarky Puppy, tout en conservant cette ‘French Touch’ d’une scène hexagonale si active depuis une quarantaine d’années. Un vrai souffle d’air frais sur 2016 !
Live Report du concert du 14/09/2016 à la Chapelle des Lombards (Paris)
En un peu plus d’une heure et demie de concert, 4DB nous aura fait traverser des paysages musicaux aussi divers que variés, nous transportant en des contrées où le jazz et le rock s’entrelacent au rythme d’une basse et batterie en perpétuelle discussion.
…On se retrouve donc avec un disque original laissant respirer la musique et rejetant toutes les contraintes d’un formatage souvent ennuyeux. Ici, le plaisir est le vrai moteur pour ceux qui sauront prendre le temps de dénicher un bon vieux fauteuil en cuir et une chaîne HiFi. Bref, tous ceux qui prendront le temps de vivre.
… Rokh, belle surprise de la rentrée. Avec à la fois des éléments de jazz voyageur proches de Pat Metheny, notamment dans ses inspirations d’ambiances venues du Brésil (Nouvelle Vague), des rythmiques d’Afrique de l’Ouest (J.R.) et des éléments du rock progressif britannique du début des années 1970, du côté d’Hatfield and The North ou de National Health, les voix en moins (Eclosion, Réflexion).
4dB est une belle découverte pour moi. J’aime souvent sortir des sentiers battus et tenter de nouveaux sons, d’autres choses, histoire d’élargir mon champs musical…
Ce qui m’a intrigué ici c’est le côté jazz rock progressif. J’y connais rien dans le jazz mais j’aime bien les sonorités qui s’en dégagent. Du coup, je me suis dit que… aller… pourquoi pas essayer… Chose que je ne regrette pas à ce jour car Rokh est un album envoûtant et très mélodieux.
4DB est un groupe de la scène jazz parisienne actuelle, dans la Machine, aux échos parfois de Keith Jarrett, John Maclaughlin, Snarky Puppy ou encore Pink Floyd, qui explore une musique innovante servie par la créativité de son leader, guitariste et compositeur troyen, Damien Boureau.
Jazz rock progressif, pop et musiques du monde fusionnent là où la liberté et la créativité sont un leitmotiv.
C ’est devant un parterre composé d’habitués venus en famille ou entre amis que le groupe 4dB entre en scène. Un répertoire de compositions jazz-fusion ciselées et précises qui ont reçu de nombreux applaudissements
04 août 2016, Festival Les Nuits Caillotines
POLCA
Avec son projet 4dB, Damien Boureau nous propose un jazz efficace et très agréable à écouter… pas seulement pour ces thèmes qui rentrent dans la tête, mais aussi et surtout pour ces solos bien réalisés… Damien ne fait pas étalage de sa virtuosité, préférant accentuer le lyrisme et la mélodie (« Kaleiodoscope »)… Un album que l’on pourrait classer entre Wes Montgomery et Mike Stern
15 février 2016
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